Quand la réalité rattrape le rêve américain




J'ai survécu!
A quoi? Tout simplement à l'épreuve ultime de l'expatrié, de l'étudiant en échange ou en stage à l'étranger: j'ai survécu au retour au pays!
Dulles International Airport, Washington
Oui, je ne vous ai rien dit, je vous l'ai caché, je suis de retour en France. Choc de cultures, de civilisations, de langages, bref le vrai retour à la réalité parsemé d'épreuves (au sens propre) et d'embûches.
Le retour, on en parle finalement peu. Le départ à l'étranger se prépare toujours, on ne fait qu'en parler, on créé des blogs pour tout partager et surtout ne rien oublier. Et puis vient le retour, on ne veut pas rentrer, on se rend compte que tout est passé trop vite, on réalise que les cases de notre liste ne sont qu'à moitié cochées et on veut juste éviter d'en parler pour que la chose paresse moins...réelle. Pourtant la réalité nous rattrape très vite, la page New York/Washington/Maryland se tourne bel et bien pour faire place...à l'inconnu. Le mois d'avril a donc marqué mes derniers moments en tant qu'expatriée aux États-Unis.


Mon gâteau de départ/anniversaire!
Je suis rentrée début mai, pile poil pour mes 23 ans, pour parler de mon expérience et donner de mes petits conseils à de futurs expats' durant une réunion d'information. Mais surtout, je suis rentrée à temps pour l'envoi des dossiers de candidature en Master 2. Plus qu'un an d'études pour avoir en poche mon Master en communication, le plus difficile étant d'être accepté quelque part. 
Ah les dossiers de candidature... ça ne m'avait pas manqué: des photocopies, des lettres de motivation, des projets professionnels, des lettres timbrées par dizaine et j'en passe! En parallèle, un important concours à passer: celui de l'école-dont-on-ne-doit-prononcer-le-nom. Oui c'est ainsi que je l'ai appelé pendant 3 mois par peur de malchance. Superstitieuse, moi? Jamais!


Mon mois de mai a donc été concrètement assez studieux et inintéressant. Il s'est achevé néanmoins par la découverte en famille du Center Parcs - Les 3 forêts en Moselle, et de vacances toujours en famille à St Raphaël.

  Sur l'autoroute du Soleil / Fin d'après-midi à Port-Fréjus.

  Sea, Brad & Sun
                                              
Notre Dame Victoire à St Raphaël/ Mon amour pour les marchés du sud/ Plage vide du mois de mai
       
          Juin a été marqué par le début d'épreuves écrites et l'envoie des derniers dossiers. Et puis ce fut l'attente. L'attente de réponses, de résultats et l'arrivée de déception, de refus, de surprises, de liste d'attente et de joie incommensurable! 
Les masters 2 en communication, suivant les spécialités, c'est généralement un minimum de 300 dossiers pour 25 places, ou moins. Vous vous imaginez le tableau. Lorsque les premiers refus tombent, on ne peut s'empêcher de penser au pire: que faire si je ne suis acceptée nul part? Stress, panique, je vous avoue que ces deux derniers mois ont été un enfer. Je ne suis pas patiente, je suis une grande stressée: deux défauts qu'il ne fait pas bon d'avoir dans ce type de situation.
Et puis un jour, une université vous tend les bras et c'est le poids du monde qui tombe de vos épaules: vous avez votre second plan. On entrevoit alors le début d'une autre aventure, dans une autre ville, dans une nouvelle université mais pas celle que l'on désire le plus, pas au sein de l'école-dont-on-ne-doit-prononcer-le-nom.
Cette école, j'y suis d'ailleurs admissible, un miracle inespéré. Dix jours de préparation à bases de conseils, de simulation d'entretien, de répétitions devant le miroir, de shopping pour trouver la tenue idéale (oui c'est important!). Me voilà alors le jour de l'oral, dans la fameuse école-dont-on-ne-doit-prononcer-le-nom, une journée de stress qui s'achève finalement par un sentiment d'inconnu lorsque les 20 minutes de l'épreuve se terminent. Je passe les jours suivants à faire et refaire ces 20 minutes dans ma tête, à essayer de décrypter ce qui a pu aller, ce qui a pu ne pas plaire aux jury. Au final, penser au second plan paraît plus réaliste.

Et là, c'est la surprise, les sauts de joie, les larmes, les appels à la famille et aux amis: j'ai réussi. L'école-dont-on-ne-doit-prononcer-le-nom m'a accepté et c'est une nouvelle chronique de Frenchie qui commence.

Paris me revoilà, Celsa me voici!
Acceptée au Celsa, double pouce en l'air!

 Exposition Roy Lichtenstein au Centre Pompidou
                    
 Paris, du sommet du Centre Pompidou



Opéra de Paris/ Les Invalides/ Notre chère Tour Eiffel

Commentaires

  1. Félicitations et bonne réadaptation à la vie en France !

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  2. Bravo Sarah et du coup au plaisir de te croiser sur Paris, je compte y emménager à la rentrée au plus tard!

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  3. Avec plaisir! On se prévoit ça dès que tu es installé!

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  4. Bonjour,

    Bien que votre blog ne soit plus réactualisé, je suis persuadé que celui-ci pourrait aider nos futurs étudiants à mieux connaître New York city.
    Je me présente, je suis Marion consultante pour un organisme de vente de séjours linguistiques en ligne: Voyage-Langue.com.
    Nous tenons un blog sur l'actualité et les séjours linguistiques et nous souhaiterions vous inclure dans notre rubrique " blogs de témoignage États-Unis" dans laquelle nous recensons tous les meilleurs blogs.
    Voici l'URL de la page en question: http://voyagelangue.blogspot.fr/search/label/Blogs%20Etats-Unis.
    Je reste à votre disposition pour toutes questions supplémentaires.

    Excellente journée.

    Marion

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